30 décembre 2008
EXTRAITS
J.P. R. , un ami, a écrit un long poème sur la maison imaginée par M. , maison où je vis, que je vis et fais vivre.
Comme un cadeau de Noël, il nous l'a offert il y a quelques jours.
Son texte s'y fait cheminement , l'espace s'y fait texte.
Les mots ne décrivent pas, ne légendent pas, ne se substituent pas, n'épuisent pas ; ils ouvrent les lieux, en font état, creusent l'ombre, laissent passer la lumière , naître les échos, les vibrations.
Il dit :
L'espace épelé
Ce n'est plus une maison
Mais un fruit à vivre
Construire pulpe
Après la peau
Noyau cerné de soleil
Et la lumière germe
Déjà vers le jardin
Et puis, encore :
Que serait la nuit
Sans les recoins du jour ?
Maison qui ouvre
Ses espaces à l'inconnu
De l'espace
Nul piège de sens dans les passages
des couloirs
L'escalier marche
Après marche élève
L'air
Vers le ciel
Plus haut tous les livres
Rayonnent en femme
photo Limbour
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